Comme tant d’autres enfants, Tim a été victime de violences sexuelles.

C’est Orco Park, un jeu vidéo de sa jeunesse qui, vingt ans plus tard, lui fait revenir son passé en mémoire, et avec lui une multitude de questions : Comment ça a pu se produire ? Qui aurait pu voir ? Comment cela l'a-t-il affecté en grandissant ? Qu’est-ce qui est « normal » ?

Sous la plume de Pierre Corbinais (Haven, Road 96: Prologue, Enterre-moi, mon amour), Wednesdays a pour volonté de sensibiliser au sujet des violences sexuelles sur mineurs, tout en proposant un récit étonnamment lumineux.

Une histoire humaine aux multiples facettes

Wednesdays repose sur une narration chorale et fragmentée.

Construisez des attractions et décorez votre parc dans Orco Park, et débloquez un à un les souvenirs de Tim dans l’ordre de votre choix.

Incarnez un nouveau personnage de l’entourage de Tim dans chacun de ces souvenirs et tentez de démêler cette pelote tenace qu’est la mémoire.

Découvrez une histoire à la fois franche et humaine qui aborde le sujet des violences sexuelles intrafamiliales sans tabou, mais non sans justesse.

Une direction artistique épurée et colorée

Wednesdays confronte deux styles graphiques aux antipodes, et pourtant empreints d’une même douceur. Celui des souvenirs, de la main de l’autrice BD Exaheva (Mekka Nikki, Still Heroes), puise son inspiration de la bande dessinée indépendante. Celui d’Orco Park, signé Nico Nowak (There Is No Game : Wrong Dimension), adopte le bon vieux pixel art coloré des jeux de gestion des années 90.

Un jeu pour tous

S'apparentant à une bande dessinée interactive, Wednesdays se veut accessible aux joueurs réguliers, occasionnels comme aux non-joueurs.

Le jeu donne également la possibilité de modifier divers réglages pour adapter les visuels et les contrôles au plus grand nombre.

Un message sincère

Non content de briser le silence autour des violences sexuelles sur mineurs, Wednesdays est pour plusieurs de ses concepteurs l’opportunité de faire entendre leur voix, en tant qu’artistes mais aussi en tant que victimes.

Wednesdays ne montre aucune scène de violence sexuelle, et malgré son sujet, il est tout sauf glauque ou déprimant. C’est au contraire un lumineux message d’espoir à destination de tous.

Accessibilité

L’accessibilité a été prise en compte tout au long de la production de Wednesdays :

- Prise en charge souris, clavier et manette (joystick ou D-pad) ;

- Réglage de la taille du texte (5 niveaux) ;

- Police alternative à haute lisibilité (Luciole) ;

- Défilement manuel ou automatique des textes, avec vitesse réglable et aperçu ;

- Pas de gameplay de précision ou de rapidité ni d’enchaînements complexes.

Plus de détails sur l’accessibilité de Wednesdays sont disponibles sur le site d’ARTE.